En tant qu’ostéopathes, nous nous concentrons sur la personne dans son ensemble plutôt que sur des symptômes distincts et leur traitement.

Chaque séance commence donc par l’anamnèse, une série de questions pour connaître :

  • Le motif de consultation (par exemple pour une douleur : Où ? Depuis quand ? Dans quels mouvements ? Ce qui soulage ? etc…)
  • L’activité sportive actuelle et passée (fréquence des entraînements, équipement adapté, etc…)
  • L’activité professionnelle actuelle et/ou passée(posture au travail, stress, moyen de transport, etc…)
  • Les antécédents médicaux (opérations, accidents de la voie publique, chutes, entorses, fractures, pathologies digestives, etc…)
  • Les résultats d’examens médicaux antérieurs qui s’avèrent aussi souvent précieux pour l’anamnèse.

Parmi les techniques utilisées, on retrouve :

  • Les techniques structurelles avec la mobilisation des tissus mous (muscles et fascias) et des articulations pour pouvoir rétablir le mouvement, soulager la douleur et favoriser la récupération.
  • Les techniques viscérales qui impliquent un travail en douceur au niveau des fascias et des muscles qui entourent les organes de l’abdomen et les intestins. Tous les organes bougent et sont influencés par les mouvements du diaphragme, qui monte et redescend. Une bonne alimentation et une bonne respiration (qui utilise le diaphragme) sont d’une importance capitale. Des problèmes au niveau de la colonne vertébrale peuvent être notamment dus au dysfonctionnement d’un organe.
  • Les techniques crâniennes qui sont des techniques très douces et font appel à la finesse de la palpation de l’ostéopathe. Elles permettent d’identifier et de corriger les dysfonctionnements et contraintes mécaniques des articulations et des tissus mous du crâne et du corps tout entier via l’axe céphalo-caudale.

Ensuite vient la phase d’observation de la posture du patient debout. Cela va nous permettre de cibler les zones qui peuvent subir des pressions ou tensions inadaptées avec l’apparition de symptômes.

La phase de tests actifs (le patient fait le mouvement) et passifs (l’ostéopathe fait le mouvement) va permettre ensuite l’examen manuel approfondi du corps et de ses restrictions de mobilité.

Sur la base des résultats de l’anamnèse, de l’observation et des tests actifs et passifs, le traitement peut débuter. Il consiste généralement à améliorer la mobilité dans certaines zones uniquement avec l’utilisation de techniques manuelles adaptées au patient et à la zone à traiter.

Comment vais-je me sentir après le traitement?

Cela dépend du motif de consultation. Certaines personnes ressentent un soulagement immédiat, tandis que d’autres peuvent avoir besoin d’un peu plus de temps avant qu’une amélioration significative ne soit obtenue.

Il est rare que l’on se sente pire après le traitement, mais il est possible de ressentir un peu plus ses symptômes pendant 24 à 48 heures du fait des mobilisations (aussi douces soient-elles) sur les zones inflammées. Le fait d’avoir modifié la posture peut également entraîner une sensation de déséquilibre le temps que le corps s’adapte à ces changements

Soyez à l'aise !

Je vous demanderais de porter des sous-vêtements confortables pour la séance dans lesquels vous vous sentirez à l’aise afin que je puisse travailler facilement toutes les zones du corps. A noter que vous pouvez également porter des vêtements de sport (legging, short ou caleçon) si cela vous met mal à l’aise d’être en sous-vêtements.

Une séance dure environ 45 à 60 minutes. Le nombre de séances dépend des résultats individuels et du processus de guérison, mais une seule consultation de suivi est souvent suffisante pour finaliser le traitement.

Votre coopération est importante !

De nombreux autres facteurs, tels que la psyché, le régime alimentaire et l’activité physique, ont un impact important sur nous et notre corps. Il est très important que le patient contribue activement et de manière constructive à son rétablissement (Nutrition et activité physique (le simple fait de marcher est très bénéfique pour l’organisme si on est fâché avec le sport), réduction du stress, ergonomie du poste de travail si possible etc.).

Limites de l'ostéopathie

Les situations d’urgence, les blessures aiguës (fractures et déchirures
ligamentaires), les pathologies graves telles que les
maladies tumorales, inflammatoires ou infectieuses
sont à prendre en charge en priorité par un médecin spécialiste adapté.
Le traitement ostéopathique peut fournir un bon complément et un
soutien à la médecine conventionnelle et aider à stabiliser et à
améliorer l’état général du patient.

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